Au sommaire
- Qu’est-ce qu’une start-up Deep Tech ?
- Dans quels secteurs trouve-t-on le plus de Deep Tech ?
- ARSKAN, start-up de la Deep tech
Qu’est-ce qu’une start-up Deep Tech ?
Deep tech
Deep Tech est un terme qui désigne une innovation de rupture fondée sur des avancées scientifiques. Elle est aussi à forte composante technologique. L’innovation Deep Tech repousse les frontières technologiques.

Les technologies d’ARSKAN appartiennent à des établissements académiques. Ils sont représentés par l’INSA-Lyon, et concédés à ARSKAN via une licence exclusive et mondiale. Nous sommes labellisés French Tech Seed. Ce label nous identifie comme une « start-up Deep Tech à haut potentiel ».
Start-up Deep Tech
Contrairement aux start-ups de la tech « classique », qui innovent à partir de technologies existantes, les pépites de la Deep Tech se concentrent sur l’innovation de rupture. Cette dernière est, le plus souvent, née dans un laboratoire. Elle est le fruit des dernières avancées scientifiques.
Bpifrance les définit comme « proposant des produits ou des services sur la base d’innovations de rupture ». En d’autres termes, ce sont les futurs produits et services qui bouleverseront notre vie… Et le monde de demain. Car ces technologies de rupture ne génèrent pas seulement de la valeur économique. Elles sont amenées à changer notre mode de vie. Elles s’attaquent aux grands enjeux du XXIe siècle.

Ces révolutions peuvent concerner tous les domaines, du réchauffement climatique à la lutte contre le cancer, en passant par la réinvention de l’industrie.

Dans quels secteurs trouve-t-on le plus de Deep Tech ?
Les entrepreneurs Deep Tech transforment les découvertes des laboratoires en applications concrètes. En 2020, cela signifie se concentrer sur ces thèmes : la santé, la biologie, les sciences du matériau, l’industrie 4.0. Sans oublier la transition énergétique, l’agriculture durable, les data et l’intelligence artificielle… Pour ne citer que les plus communs.
La start-up Deep Tech apporte une réponse à un enjeu majeur pour la planète, ce qui se traduit par un progrès sociétal.

© SourceLab / Usine Nouvelle Marion Garreau
ARSKAN, start-up Deep Tech
L’aventure commence début 2017, avec la signature d’une licence d’exploitation entre Pulsalys et ARSKAN.
ARSKAN a été fondé par Jean-Gabriel Grivé sur la base d’une technologie développée au sein du laboratoire Laboratoire d’InfoRmatique en Image et Systèmes d’information (LIRIS).
La maturation a consisté à intégrer la technologie du LIRIS dans la plate-forme ARSKAN.
Nos technologies sont le fruit des recherches d’établissements académiques, représentés par l’INSA-Lyon, et concédés à Arskan via une licence exclusive et mondiale par la SATT Pulsalys.
Concrètement, ce sont deux procédés innovants et révolutionnaires couverts par deux brevets qui lui confèrent son avantage concurrentiel. Un premier brevet portant sur un algorithme de compression géométrique. Et un second couvrant un procédé de transmission d’un objet 3D entre deux terminaux.
ARSKAN dispose de la technologie inventée par Guillaume Lavoué et Florent Dupont, chercheurs au LIRIS et aussi membres du conseil scientifique de la start-up. Cette technologie permet de compresser des fichiers 3D massifs sans perte ni simplification et de les diffuser de manière progressive. Cela autorise la visualisation des environnements 3D complexes sur le web, tout en limitant les temps de chargement.
Les chercheurs : tout à gauche, Thomas Richard, ingénieur Recherche à l’INSA, qui a été recruté pour le projet CAJuN. Le laboratoire continue de nous accompagner en R&D sur des projets ambitieux. Photo de droite, en partant de la gauche, Guillaume Lavoué et Florent Dupont.
ARSKANiens : quels sont nos métiers ?
- Les tech
Une partie de notre équipe est composée de profils très spécialisés : des ingénieurs (C++, IT graphique), des docteurs. Et une équipe d’informaticiens hautement compétents : nos développeurs full stack et back.
- Le pôle marketing-communication
Découvrez l’interview de Marion, notre directrice marketing
Pourquoi travaillent-ils dans une start-up ?
Travailler de manière agile, se détacher des codes traditionnels, une hiérarchie simplifiée…
Les modes de travail sont très différents d’une start-up à une grande entreprise. L’ambiance qui règne chez ARSKAN décontractée. On apprend ainsi à développer l’esprit d’équipe et le sentiment d’appartenance à une communauté.
Le défi du financement
Même avec une idée des plus novatrices, il est difficile d’attirer des fonds privés. Les financements sont publics, avant tout.

L’acteur public le plus actif est la bpifrance. Son dispositif « French Tech Seed », lancé en 2019, est un fonds de 200 à 400 M€, financé par l’Etat et géré par bpirance, qui permet d’amplifier les levées de fonds des start-ups innovantes du territoire français.